On parle également d‘épuisement professionnel chez des personnes qui se sont exposées à des conditions de travail difficiles. Les travailleurs les plus à risque sont les perfectionnistes qui ne reculent pas devant la fatigue et se donnent des défis de plus en plus compliqués afin de retrouver la satisfaction du travail « bien fait ». Les perfectionnistes tentent sans arrêt de justifier un environnement toxique par leur manque de compétences et ne pensent jamais que cet aspect de leur job n’a aucun rapport avec eux. Souvent, ils évaluent mal leur propre niveau d’exigence sans imaginer qu’il s’agit d’un cercle vicieux qui les mènera vers l’épuisement et le stress chronique. 

La fuite en avant en est une conséquence désastreuse: victime de ses angoisses naissantes et de son sentiment de culpabilité, la personne ne parvient plus à détacher ses pensées de son travail et des tâches à accomplir. Un état d’épuisement s’installe alors qu’un conflit intérieur nait inconsciemment entre les contraintes que les personnes s’imposent  pour  « garder le rythme » et leur désir de réussir. 

Aussi, nos modes de vie changent sans arrêt et demandent une adaptation trop rapide des travailleurs, des employeurs, des ouvriers… Tout le monde ne tient pas le rythme et c’est normal ! Les personnes ne trouvent pas le temps et l’espace nécessaires pour prendre leur place au sein de ces changements. 

A l’heure actuelle, le burnout que l’on a toujours considéré comme lié au domaine professionnel s’étend aux cadres familial, parental, maternel et les études. 

              Si vous ressentez ces symptômes veuillez prendre contact avec un professionnel de la santé et ensuite, envisagez une reconversion ou une réorientation professionnelle. 

–> Epuisement physique et mental – Stress chronique – nervosité – perte d’estime de soi – anxiété –  comportement de type dépressif – troubles du sommeil- perte d’appétit ou trop d’appétit – déni … 

Les causes sont variées : 

l’absence de reconnaissance de l’implication de la personne par la hiérarchie – l’absence de reconnaissance du savoir-faire par un salaire moindre – la pression permanente induite par les résultats, la productivité – le contact permanent avec des collègues (ou un public) désagréable ou mécontent – faire face à des personnes en détresse (job de type social qui demande une forte charge émotionnelle) – l’insécurité de l’emploi – …